dimanche 20 mai 2012

La Terrasse criminelle

La Terrasse criminelle
http://veritejustice.wordpress.com/2012/05/20/la-terrasse-criminelle/
Les casseurs du SPVM / Vidéo de surveillance du St-Bock \ 19 mai 2012
L'escouade antiémeute avait auparavant ordonné aux clients de ne pas quitter les établissements du secteur pour sécuriser la voie publique. Forcées d'y rester, certaines personnes auraient exprimé leur colère.




Le 22 mai à Paris : Rassemblement de soutien au mouvement des étudiants québécois
http://www.humanite.fr/fil-rouge/le-22-mai-a-paris-rassemblement-de-soutien-au-mouvement-des-etudiants-quebecois

Anarchopanda fait des câlins aux policiers du SPVM lors de la manifestation nocturne du 16 mai 2012.


15 mai 2012, détention illégale par la SQ
Ce mardi 15 mai, 18 personnes sont montées à bord d'un autobus jaune à Montréal en direction du cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. Elles voulaient soutenir la lutte contre une injonction qui obligeait l'administration du cégep à donner ses cours malgré le vote de grève des étudiants et étudiantes.

À peine passé Laval, quatre voitures de la Sûreté du Québec ont intercepté l'autobus et l'ont détourné vers un de leurs postes. Un policier est entré et a donné l'ordre de sortir un par un. À aucun moment, la police n'a répondu lorsque ces personnes cherchaient à savoir si elles étaient en état d'arrestation. Dirigées dans une cellule, elles ont été fouillées, ainsi que leurs sacs, par une police incapable de leur lire leurs droits ou les informer sur la situation. Ce n'est qu'à la sortie des premières personnes que celles encore à l'intérieur de l'autobus ont su qu'en fait, elles n'étaient pas en arrestation, mais « seulement détenues ». La police, harassée de questions, a fini par invoquer l'article 31 du Code criminel. Celui-ci permet, sous motifs raisonnables, de détenir des personnes s'apprêtant à violer la paix. Mais aucun « motif raisonnable » n'a pu sortir de la bouche d'une police visiblement embêtée de faire face à des personnes connaissant leurs droits.




Sous interrogation, elles ont été identifiées et questionnées sur leurs occupations et leurs intentions, ce à quoi elles n'avaient absolument pas à répondre. Après ces interrogatoires aberrants et un délai supplémentaire de près d'une heure, la police a finalement cessé sa séquestration. Les « détenu-e-s » se sont engagé-e-s à ne pas aller vers le cégep Lionel-Groulx et se sont fait escorter par quatre autos-patrouille jusqu'au métro Côte-Vertu.


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