mardi 27 novembre 2012

avez-vous un plan B

Crise de la dette et Pic pétrolier : quel est le lien? et avez-vous un plan B? En résumé, pour que les Etats puissent payer leurs dettes, il faut des recettes. Pour qu'il y ait des recettes, il faut de la croissance. Pour qu'il y ait de la croissance, il faut de l'énergie, de plus en plus d'énergie. Et c'est ça que les politiciens et les économistes n'ont pas encore pigé. Pour produire de l'énergie, il faut des matières premières, comme le pétrole, et ce dernier a atteint son pic de production. En clair, cela signifie que la pruduction mondiale de pétrole stagne autour des 86-87 millions de barils par jour depuis 2006 et n'augmentera plus. Alors que pour faire de la croissance, il faudrait que l'on atteigne 50% en plus d'ici à 2030. Sans croissance, pas de recettes. Sans recettes, les Etats ne peuvent pas payer leurs dettes, de même que les nombreux services qui fournissent le confort de nos sociétés actuelles. Le système s'effondre. La terre du futur (site) http://www.laterredufutur.com/accueil/index.php/monde-futur.html L'humanité n'a jamais fait l'expérience de la pénurie totale de pétrole. Il n'existe qu'un précédent, à l'échelle d'un petit pays isolé: Cuba. Après l'effondrement de l'Union soviétique, ce pays a en effet connu une pénurie de pétrole comparable à celle qui frappera inévitablement le monde entier à moins qu'on ne la prévienne par des changements immédiats et radicaux dans les habitudes de consommation de l'énergie. Le peuple cubain a su faire preuve d'une solidarité exemplaire qui l'a rendu capable, entre autres exploits, de transformer complètement son agriculture en une dizaine d'années. Les tracteurs et les fertilisants russes avaient en effet permis à Cuba, dans le cadre de sa révolution verte, de se doter d'une agriculture plus industrialisée encore que celle des États-Unis, produisant de grandes quantités de sucre destiné l'exportation et important une forte proportion de sa nourriture, 50% de son riz par exemple. Aujourd'hui, le pays est autosuffisant et après avoir redécouvert les vertus de la petite ferme privée et celle du jardinage urbain, il exporte des spécialistes de l'agriculture biologique dans le reste de l'Amérique latine. L'équipe américaine qui a tourné le film Le pouvoir des communautés, lequel relate l'histoire de la réaction cubaine à la pénurie de pétrole, a voulu démontrer que c'est seulement en suivant l'exemple des Cubains, en faisant preuve des mêmes qualités, que les populations des autres pays du monde, à commencer par celle des États-Unis, pourront trouver une solution heureuse aux problèmes résultant du manque de pétrole. Soit dit en passant, c'est après avoir vu le film Le pouvoir des communautés que Rob Hopkins et ses amis ont décidé de créer les premiers groupes Transition Towns.

SOLUTION FINALE


SOLUTION FINALE : De la crise économique à la... par Mecanopolis

mercredi 21 novembre 2012

"Les 10 grands médiamensonges d'Israël"

http://www.facebook.com/photo.php?v=1288573214530 Médiamensonge n° 9 : « Le problème, c’est la violence des Palestiniens, surtout du Hamas » Ne posons pas le problème à l’envers. La violence première, c’est la colonisation. Le vol de la terre, la brutalité de l’armée israélienne, l’impossibilité pour les Palestiniens de mener une vie normale depuis plus de soixante ans… Ceux qui donnent des leçons aux Palestiniens devraient indiquer par quel moyen ceux-ci peuvent obtenir satisfaction : ils ont tout essayé, y compris les méthodes les plus pacifiques, et Israël n’a jamais rien cédé. En réalité, les colonisés n’ont pas le choix, il y va de leur survie. D’ailleurs, les Nations Unies ont solennellement affirmé « le droit inhérent des peuples coloniaux de lutter par tous les moyens nécessaires contre les puissances coloniales qui répriment leur aspiration à la liberté et à l’indépendance. » (résolution 2621, 1970). N’empêche que beaucoup d’Européens ont une mauvaise image de la résistance palestinienne ; ils la jugent dominée par le terrorisme ou le fanatisme. Mais la résistance a comporté dès les années 50 trois courants : nationaliste (Fatah), marxiste (FPLP) et islamiste (Hamas). C’est aux Palestiniens de décider quelles organisations les défendent le mieux. De toute façon, Israël a toujours diabolisé ces trois courants, emprisonnant ou assassinant des dirigeants de chacun. Il a aussi réprimé très brutalement les manifestations populaires spontanées : Journée de la Terre en 1976, Intifada en 1987 et en 2000. Résister est un droit. La violence vient de l’occupant. Source : chapitre 20 "Comment parler d'Israël" par Michel Collon - Israël, parlons-en !

dimanche 18 novembre 2012

Si vous aviez encore des doute

Si vous aviez encore des doute quant au manque de neutralité de nos médias, portez attention à la façon dont ils traitent présentement ce qui se passe à Gaza. La prison à ciel ouvert qu'est devenu ce territoire bombardé par l'armée israélienne est présenté comme un refuge de terroristes du Hamas alors que le Hamas est un gouvernement élu. Contrairement à ce que Radio Canada et les autres en disent, les Israéliens commettent des crimes de guerre, entre autre en utilisant des armes chimiques contre des populations civiles, et ne sont pas sur la défensive mais bien en train de "massacrer" les Palestiniens enfermés sur le territoire en les bombardant jour et nuit. La cerise sur le sundae c'est que notre gouvernement fédérale appuie sans réserve ce massacre et notre gouvernement provincial n'a pas d'opinion parce qu'il serait trop risqué politiquement de prendre position contre cette barbarie. Quelle honte! Daniel Cohn-Bendit s'est exprimé sur le conflit entre Israël et la Palestine au Parlement Européen, il n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Ce qui va en rendre plus d'un furieux ... Pour une fois que quelqu'un pousse un coup de gueule à ce sujet, on ne va pas se plaindre ! Les Israéliens attaquent les journalistes et en blessent six.

vendredi 16 novembre 2012

"The Great Conspiracy" (La Grande Conspiration)


The Great Conspiration VoSt FR 1/6 par weshbynight Selon Barrie Zwicker, "C'est des médias dominants que la majorité des gens obtiennent leurs informations, la majorité du temps sur la majorité des sujets." Le fait que les grands médias soutiennent universellement la "version officielle" du 11 Septembre explique pourquoi la majorité des Américains y croit encore. Cependant, quand VisionTV, la seule chaîne de télé indépendante du Canada, diffuse en 2004 le documentaire "The Great Conspiracy" (La Grande Conspiration) en 6 épisodes, révèlant ainsi la conspiration de l'administration Bush, elle provoqua la plus grande réaction chez ses téléspectateurs que la chaîne ait connue en 15 ans d’histoire. Il a maintenant mis à jour la série avec une suite, qui vient de sortir. Elle est acclamée par les membres des associations pour la vérité sur le 11 Septembre comme étant "une des meilleures émissions de prime-time existant sur le sujet.". http://www.dailymotion.com/video/x8fxgk_the-great-conspiration-vost-fr-1-6_shortfilms#.UKbU1K7Li9t

mercredi 14 novembre 2012

Le temps

Plus on a peur de l'avenir, plus on a peur du chaos, et plus on croit nécessaire d'aménager le temps. Notre société moderne est très normative, comme on dit, c'est-à-dire qu'elle impose des cadres rigides, dans lesquels elle oblige les individus à s'insérer. Et une des façons d'imposer des normes est d'agir sur le temps, sur l'emploi du temps. Très souvent, ce n'est pas le travail accompli qui détermine la fonction, mais le fait qu'il doit être accompli dans un certain temps, comme par exemple de 9 à 5, même si on pouvait faire le travail en moins de temps. Il faut voir avec quelle timidité on aborde la question des horaires flexibles. Par exemple, les vacances optionnelles, la retraite plus tôt - ou semi-retraite - ou encore, sous forme de vacances prolongées chaque année, d'année sabbatique... Devant cette libération de temps individuel, nous éprouvons un sentiment d'insécurité. Comme si nous avions peur du désordre, peur que les choses nous échappent. Pourtant, tous ces ensembles se traduisent par une plus grande autonomie. Mais encore faut-il que l'individu dont le temps se trouve libéré sache créer sa vie. Trouver son centre... Une certaine solitude est nécessaire pour posséder le temps. Aménager son temps est un art de vivre. Le temps http://www.radio-canada.ca/par4/esp/temps.html

vendredi 9 novembre 2012

Ils tombent comme des mouches

«Ils tombent comme des mouches Lise Payette Le président élu Barack Obama a réaffirmé que la démocratie, ce n’est pas seulement voter. Il faut selon lui assumer aussi les droits et les devoirs qui viennent avec le droit de vote pour les citoyens. C’est la même chose pour nous, Québécois, évidemment. On a eu à peine le temps de ressentir une petite satisfaction parce que l’un de nos politiciens vient de voir son monument s’effondrer qu’un autre sort la tête pour connaître exactement le même sort. Depuis le temps que les Québécois avaient le sentiment d’être complètement impuissants à changer les choses, le vent vient peut-être de tourner. Après des années de silence et d’indifférence, le peuple du Québec, qui avait accepté de prendre son mal en patience, se retrouve confronté à des révélations qu’il sentait bien possibles, mais qu’il refusait de voir en face. Une attitude qui ressemble assez à celle pratiquée par le maire Tremblay finalement… Voilà que, mis en face de réalités qui le défrisent, le peuple redécouvre le sens de l’engagement et se remet en marche. Il avait pris congé de la chose publique, refusant de se mêler des décisions à prendre, investissant ses efforts dans sa vie personnelle cherchant à se consoler de ses espoirs déçus et de ses multiples déceptions au cours des années. Vouliez-vous le réveiller, le peuple vous répondait qu’il n’y avait plus d’abonné au numéro que vous aviez composé. Il pliait l’échine devant les abus flagrants que lui infligeaient tous les pouvoirs en poste. Il était devenu pratiquement impossible de savoir ce qu’il pensait au fond de lui-même et encore moins comment il aurait voulu changer le monde. Il s’était enfoncé dans un profond silence qui permettait à tous ceux qui voulaient occuper l’espace public de prendre toute la place et d’abuser souvent du droit de parole qu’ils manipulaient dans l’intérêt de certaines minorités plutôt que dans l’intérêt de la majorité. Le peuple refusait de participer. Il était absent. Ceux qui pouvaient bénéficier de cette situation ne s’en sont pas privés. Faute d’être vraiment contestés et forcés de s’expliquer, ils en ont profité pour devenir des tyrans, des petits dictateurs, des indélogeables, des suffisants, des monarques. Il aura fallu un printemps érable pour que la sève retrouve le chemin de l’arbre. Les étudiants québécois ont été les premiers à sonner l’alarme pour réveiller le peuple qui refusait d’ouvrir les yeux. Et quand les tyrans et les monarques se sont unis pour taper sur nos enfants dans les rues, les ramasser sans ménagement pour les conduire en autobus remplis jusqu’au bord jusqu’au poste de police, quand on a autorisé les policiers à frapper, enfumer, mutiler nos enfants, notre sang n’a fait qu’un tour. Le peuple a choisi de rejoindre ses enfants dans la rue. C’était le commencement d’une révolution qui allait susciter un réveil collectif, accompagné de la détermination de reprendre le rôle d’une des forces les plus importantes de notre société : le peuple venait de se remettre debout. Ce n’est qu’en l’absence de cette force vive que représente le peuple debout que les abus peuvent avoir lieu et que les tyrans peuvent survivre. De temps en temps, dans cette mouvance puissante du peuple, il est bénéfique de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur ne serait-ce que pour faire le bilan de ce qui a été accompli. En une seule élection, le peuple a mis Jean Charest à la porte et renvoyé son parti dans l’opposition. La commission Charbonneau a commencé ses travaux et nous découvrons l’ampleur du désastre jour après jour. Les empires municipaux construits sur des sols mouvants vont s’écrouler les uns après les autres. L’espoir renaît doucement dans les chaumières du Québec, qui retrouve le goût de la propreté et qui souhaite un ménage en profondeur. Chaque jour, depuis le printemps, apporte son lot de nouvelles de ce que nous sommes devenus dans notre torpeur. Le réveil fait mal. Le maire Tremblay a démissionné admettant pour la première fois sa « totale responsabilité » de l’état dans lequel se retrouve la Ville de Montréal. Il affirme ne pas avoir vu ce qui se passait et même si c’est moins grave que d’avoir été partie prenante à la corruption, son rôle était de tout voir et de tout savoir. La chute du maire de Laval sera plus troublante encore. Celui que certains appelaient « le monarque » perdra sa couronne nord. Monsieur Vaillancourt devra rendre des comptes. Comme le maire de Mascouche, que les citoyens de sa ville ne souhaitent plus voir à l’Hôtel de Ville. La juge Charbonneau a l’air déterminée à voir le fond du panier. Suivront les partis politiques, les syndicats et la mafia qui, elle, semble s’être infiltrée partout. S’il est vrai qu’on a fermé les yeux pour ne rien voir, il faudra soutenir de toutes nos forces ceux qui ont la mission de faire le ménage correctement. Les yeux ouverts, le peuple est en marche. Enfin !» http://www.ledevoir.com/politique/quebec/363572/ils-tombent-comme-des-mouches